Au départ Onirym n'avait pas voulu ça. Il n'était pas né noble, donc aucune raison de finir sur le trône d’un royaume d’Arendyll …
Mais un certain nombre d’aventures, de quiproquos et de forçage de main ont fait qu’il a accepté de prendre en main la destinée de ce petit domaine à la mort du précédent suzerain.
Il s’agit là d'une tâche difficile et exigeante ! Avoir le destin de centaines, voire de milliers de personnes entre ses mains …
Prendre les bonnes décisions, penser à l’avenir, gérer, diriger, planifier, organiser, … Tout cela est aussi passionnant qu’un long monologue de mage sur la résistance égo- centrique de la mana projeté dans un élément liquide et particulièrement alcoolisé … Bon c’est juste un exemple pour dire que c’est chiant !
Heureusement pour diriger le royaume, Onirym s’est entouré de valeureux ministres tous plus compétents et dévoués les uns que les autres … Enfin certains plus que d’autres ! Et puis il les a pas vraiment choisis en fait, à part Pépette, ils étaient déjà tous en poste à son arrivé …
Il y a Sir Fribon, le grand argentier. C’est lui qui gère les finances, les taxes, les impôts, les recettes et les dépenses ! Il est aussi aimable qu’une porte de prison et aussi gai et amusant qu’un corbeau dépressif …
Ensuite il y a le capitaine Garmir. Un grand gaillard, plutôt bon vivant et porté sur la bouteille … Il a pas mal d’expérience, en tant que soldat, mais en tant que chef des gardes … C’est pas tout à fait çà …
Et puis il y a Sir Robert, grand, noble posture … C’est sûrement le plus compétent de la bande. Et sans son approbation jamais Onirym serait sur le trône. Il est le grand chancelier du royaume. Il gère les affaires courantes, les missions diplomatiques, les décrets, les lois … Tous les trucs vraiment chiants et ennuyeux ! Heureusement qu’il est là.
Le dernier membre important du conseil restreint est Mestre Céryl. Un vieil homme, plutôt gentil mais à moitié sourd, avec la vue qui baisse et perclus de rhumatismes. A chaque fois qu’il tousse, tout le monde retient son souffle de peur qu’il crève … Mestre Céryl est l’archiviste, érudit, bibliothécaire du royaume. C’est à lui qu’Onirym a confié la lourde tâche d’écrire les chroniques du royaume. Et donc c’est grâce à lui que vous pouvez lire ces pages …
Et puis, et heureusement, il y a Pépette ! Pépette est une fée. Elle connaît Onirym depuis longtemps. Onirym l’a nommé aide de camp personnel. Il ne savait pas trop comment nommer sa fonction, vue qu’elle est pas trop définie … Mais ça n’a pas l’air de gêner Pépette qui est ravie de pouvoir farfouiller partout dans le palais et donner son avis sur tout …
C’est donc entouré de toutes ces personnes qu’Onirym dirige et fait prospérer son petit royaume.
Vous allez voir au fil des pages de cet ouvrage que ce n’est pas une mince affaire !
Mais afin d’avoir la paix et un peu de temps libre pour faire des trucs moins emmerdants, Onirym a mis au point quatre règles pour l’aider à gérer efficacement son domaine …
Cela fait 3 mois qu’Onirym dirige son royaume. Depuis le début il a plutôt laissé les choses faire et compté sur son conseil restreint et ses ministres pour gérer les affaires du royaume. Mais aujourd'hui il prend les choses en main ! Ça va changer !!!!
Onirym entre d’un pas décidé dans la salle des ministres.
Onirym : bonjour messieurs :
Pépette : hum hum …
Onirym : et oui, bonjour Pépette. Vous allez tous bien ?
Garmir : nickel !
Père Robulus : la morale est bonne …
Robert : pas mal …
Père Bergame : le peuple est sage Sir …
Fribon : Bien. A propos des impôts …
Onirym : plus tard ! J’ai des annonces importantes à vous faire ! Quelqu’un peut réveiller Mestre Céryl ! Il va avoir des trucs à noter !
Garmir lui met un coup de coude.
Céryl : Hein ? quoi ? Qu’est ce qui se passe ?
Onirym : bien, maintenant que tout le monde est là et bien réveillé, nous allons pouvoir commencer ce conseil … J’ai décidé de plusieurs réformes qui me tiennent à coeur et …
Fribon : quoi ?????
Père Robulus : des réformes ????
Robert : oh lala !!! Il faut y aller doucement Sir !
Père Bergame : j’ai plusieurs suggestions à vous faire, il faut augmenter la morale et j’ai une liste de tout un tas de trucs à interdire, pour éviter de pervertir nos pauvres ouailles …
Onirym : STOP ! Taisez vous ! C’est moi qui parle. J’ai passé plusieurs mois à observer les choses, les gens, votre comportement, tout ça … Et maintenant je compte bien rendre honneur à la couronne que je porte et proposer mes propres lois, plus en accord avec mes valeurs et mes principes !
Donc je vais faire simple, paniquez pas mais … je compte … interdire toute forme de commerce autour de la religion …
Père Bergame : haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Père Robulus : mais vous êtes fou ???????
Onirym : on se calme les curés ! Je continue. Donc je vais interdire toute forme de monétisation et de commerce qui s’approche de près ou de loin aux Dieux, aux cultes et aux religions. Fini de faire payer les bénédictions, les mariages, les baptêmes, les enterrements et tous ces trucs !!!!
Père Robulus : mais vous allez nous mettre sur la paille !
Père Bergame : jamais le peuple n’acceptera une telle folie !
Onirym : ha bon ? Vous pensez que les gens du peuple ne seront pas contents de ne plus dépenser des fortunes en dons pour les temples pour juste avoir l’impression d’être protégé des Dieux et de leurs colères ?
Père Robulus : mais justement, les Dieux vont être très fâchés ! Ils vont déverser sur notre cité des déluges, des typhons, des maladies, des … des … la mort ! C’est la mort qui vous attend !!!!
Onirym : Arrêtez père Robulus vous êtes tout rouge …
Père Bergame : et qui va contrôler les foules ? Qui va dire aux gens quoi penser ? Comment bien se comporter ? Vous savez que si on ne contrôle pas les gueux par la crainte et les superstitions, ils font n’importe quoi ! Ça va être l’anarchie ! La révolution ! La fin du monnnnnddeeeeeeeeeee.
Onirym : justement, c’est ce genre de pratiques et d'excès qui me répugne … On peut faire confiance à l’intelligence collective, au peuple, pour vivre ensemble sans leur faire peur et leur imposer des règles débiles …
Père Bergame : vous êtes un grand malade !!!!!!!
Père Robulus : vous serez maudit ! Maudit !!!! On ne défie pas les Dieux sans conséquence !
Onirym : vous vous méprenez. Je ne défie pas les Dieux, chacun sera libre d'honorer le ou les Dieux qu’il désire. Ce que je bannis c’est l'enrichissement de l’église sur le dos des pauvres gens. Et je mets fin à vos pressions et vos menaces sur le peuple pour toujours plus le pressurer de dons et d'aumônes … De toute façon cette décision est irrévocable !
Père Bergame : damnation !!!!!!!
Père Robulus : je ne resterais pas une minute de plus dans une cité où règne l’anarchie et une animosité aussi intense envers l’église !
Onirym : et bien ça tombe bien parce que c’était ma seconde annonce : je mets fin au ministère de l’église et au ministère de la bien-pensée et de la morale. Père Bergame et Père Robulus, vous êtes relevés de vos fonctions, vous ne faites plus partie de ce conseil restreint !
Père Robulus : Sir ! Je vous pisse à la raie ! Avec de l’eau bénite !
Onirym : vous divaguez Père …
Père Bergame : je dirais même plus, vous pouvez prendre ma crosse et vous la mettre dans …
Onirym : stop ! Vous devenez grossier et fort imprudent ! Robert et Garmir, accompagnez ces messieurs dans leurs appartements, qu’ils prennent leurs affaires personnelles et faites leur quitter le palais !
Père Bergame et Père Robulus crient, hurlent, vocifèrent et gesticulent en tout sens pendant qu’on les traîne dans le couloir …
Onirym se tourne vers Pépette : et bien ça c’est mieux passé que ce que j’avais imaginé !
Pépette : si vous le dites …
Fribon : je peux me permettre une petite remarque … Au-delà du côté “attaque frontale contre l’église”, je vois une opportunité d' augmenter les impôts ! En effet avec la place vacante laissée par les dons aux cultes, les gens vont avoir plus d’or … Plus d’or plus d’impôts !!!!
Onirym : calmez vous Fribon, le trésor se porte bien. Pas besoin de lever de nouveaux impôts ! Par contre vous veillerez à ce que mes lois soient appliquées, et qu’aucun commerce ne soit fait au nom des Dieux ! Vous pourrez lever des amendes conséquentes en cas de manquement si ça vous fait plaisir …
Fribon : oh oui ! Merci Sir !!!! Des sous des sous des sous …
Onirym : parfois j’ai l’impression que ce pince sans rire de Fribon confond ses deniers personnels avec ceux du royaume …
Pépette : mais vous êtes sûr que c’est une bonne chose d’avoir mis fin au commerce des reliques et des faveurs divines ?
Onirym : absolument ! Regardez vous les fées, il vous viendrait pas à l’idée de monnayer vos faveurs ? Et les chamans orcs ? Ils ne font pas payer leurs champis … Non c’est une bonne chose, j’en suis sûr ! l’avenir nous le dira de toute façon …
Peu de temps après l’investiture d’Onirym…
Onirym a réuni son conseil pour discuter du royaume.
Onirym : bon les gars, expliquez moi un truc : on dirige le palais ?
Sir Robert : ouais !
Onirym : on fait les lois, les impôts, tous ces trucs …
Sir Fribon : oui Sir.
Onirym : mais en ce qui concerne la cité … Qui dirige ?
Un silence s’installe sur l’assemblée. Fribon et Robert regardent Garmir d’un air insistant.
Capitaine Garmir : ha bon ? c’est à moi de répondre ? heu … quelle cité ?
Onirym : et bien la cité ! Tous les gens, toutes les maisons qu’il y a entre ce palais et les murailles de la ville ! Et même au-delà !
Garmir : haaaaa … cette ville là …. Et bien disons que nous y avons une autorité toute relative …
Onirym : relative ? Expliquez vous !
Garmir : c’est à dire que en théorie oui en effet c’est nous qui contrôlons tout cela … Enfin vous … Mais dans les faits c'est-à-dire … Il y a plein de gens là dedans …
Onirym (l’air agacé) : c’est un peu le principe d’une ville !
Garmir : oui disons plein de gens qui n'aiment pas particulièrement qu’on se mêle de leur vie, de leurs affaires vous voyez ?
Onirym (encore plus agacé) : non je ne vois pas très bien justement ! Expliquez moi !
Robert reprend : disons que c’est une sorte de statu quo. En théorie on dirige, mais tant qu’on leur fout la paix ils nous laissent tranquille …
Fribon : oui le plus important c’est qu’ils acceptent de payer les taxes !
Onirym : hé ? Il se passe quoi ?
Robert : en fait ce sont les guildes qui dirigent plus ou moins la vie quotidienne de la cité. Ils payent, on les protège et ils gèrent tout.
Garmir : il y a quand même une section des gardes, les miliciens qui patrouillent dans la ville et qui assurent l’ordre sur les marchés, dans les tavernes, le soir tout çà … Et ils surveillent aussi les portes de la ville !
Onirym : et ces guildes, il y en a beaucoup ?
Fribon : quelques unes …
Robert : il y a la guilde des bâtisseurs, il s’occupent de toutes les constructions, les routes, les ponts, les portes … Il y a aussi la puissance guilde du commerce. C’est avec eux qu’on traite le plus …
Fribon : pour les taxes …
Robert : et il y a aussi la guilde des taverniers et aubergistes !
Garmir ; oui elle est importante celle-là !
Robert : parce que vous y passez vos soirées et vos nuits à boire à l’oeil ?
Garmir : pas du tout ! Les auberges c’est important ! C’est un élément clé de la tranquillité publique et de la paix sociale !
Onirym : ok ok … et encore ?
Fribon : il y a la guilde des érudits, eux ils nous font pas chier …
Robert : et la puissante guilde des mages ! Ils se croient supérieurs aux autres et à nous … Faut s’en méfier …
Garmir : après il parait qu’il y a aussi une guilde des voleurs, dans les égouts et les souterrains de la ville … Mais on est pas bien sûr …
Onirym : ha oui ? Vous m’en direz tant ! Et bien organisez-moi une petite réunion avec tous ces gens-là ! Je veux les rencontrer ! Qu’ils savent qui je suis !
Fribon : ouhhhh lala il va falloir y aller avec des pincettes mon seigneur ! Si vous voulez pas vous retrouver avec une émeute ou une grève sur les bras et un tas de gens mécontents sous les fenêtres du palais, il va falloir y aller doucement !
Onirym : ok je ferais gaffe … Je veux juste faire connaissance et voir si on peut compter sur eux pour faire prospérer le royaume …
Le lendemain, Onirym reçoit les émissaires des principales guildes dans la grande salle d’audience du palais.
Onirym se penche vers Sir Robert et murmure : ils sont tous là ?
Robert lui répond : je pense … Je ne vois aucun représentant de la guilde des mages, mais ça m’étonne pas … Et personne au nom de la guilde des voleurs, mais là non plus c’est pas étonnant …
Onirym : bien commençons !
Onirym se lève et fait un geste en direction des représentants des guildes.
Puis d’un ton solennel il déclare : Messieurs bonjour et bienvenue dans mon palais ! Je suis heureux de vous accueillir et de faire votre rencontre. Nous avons tous à coeur les intérêts de cette ville prospère et je suis sûr que nous allons nous entendre à merveille pour mettre en oeuvre la meilleure politique publique. Joie et prospérité !
Quelqu’un dans la foule crie : poil au nez !
Garmir se lève, le regard inquisiteur et crie : qui a dit çà !
Onirym le calme d’un geste de la main et reprend : voyons ce n’est pas bien grave, un petit plaisantin …
Dans la foule : poil aux mains !
Onirym : qui aime rigoler …
Dans la foule : poil au pied !
Onirym : et qui n’a pas peur de se prendre quelques coups de bâtons !
Dans la foule : poil au fion ?
Onirym : bon ca suffit ! Nous sommes là pour discuter ! Sérieusement ! Vous n'avez rien d’autre à dire de plus intéressant … Et le premier qui gueule poil aux dents je lui pète les gencives !!!!
Un homme s’avance : puisque vous posez la question, je me fais le porte parole de tous mes collègues ici présents et je pense, sincèrement, dire au nom de tous, que vos guignoleries c’est bien gentil, mais pendant qu’on est là à vous écouter, on n'est pas en train de bosser ! Et pour nous l’argent ça ne rentre pas tout seul !
Un autre s’avance et reprend : oui d’ailleurs à ce propos, on pourrait parler des taxes, parce que là … On en a gros ! Et jusque là !
Foule : ouais ! Absolument ! Tout à fait d'accord ! Il y a trop de taxes ! Et la salubrité publique. Ah non ça ta gueule c'est nous… ah ok. Laissez nous bosser tranquillement ! On est la force vive de la nation et on nous assassine !
Plusieurs heures plus tard, Onirym discute avec Robert dans un couloir.
Onirym : bon dans le fond ca c’est plutôt bien passé non ?
Robert : on peut dire çà …
Onirym : au final c’est très bien comme c’est … Ils gèrent le quotidien et nous on supervise !
Robert : on supervise …
Onirym : mon cher, la prochaine fois que j’ai une idée à la con comme cela, hésitez pas à me le signaler !
Robert : je n’y manquerais pas Sir !
Régner, c’est bien ! Régner seul c’est nul !
Ça pourrait être un peu la devise d’Onirym.
Alors que la cité prospère et se développe, Onirym décide d’intégrer une confrérie.
Les confréries sont des regroupements de seigneurs, prêtant allégeance et entre aide entre eux.
Après plusieurs temps de réflexion, Onirym décide d’intégrer la confrérie des Voisins Malins. Il connaissait déjà leur chef Zinkprod, dit le sage, pour l’avoir rencontré dans le passé.
Il fut accueilli chaleureusement par la communauté, une bande de vieux (et vieilles) roublards, aguerris et ayant pas mal roulé leur bosse. Une bande d’amis, tous soudés et dévoués dont l'entraide et la bonne humeur étaient les maîtres mots ! Cela convient parfaitement à Onirym ! Je ne ferais une liste pour les citer tous (car j'aurai trop peur d'oublier un ou une) mais c’est un vrai plaisir que de les côtoyer au quotidien. Il faut quand même s’arrêter sur une personne en particulier …
Parmi eux se trouve Deds73 la fougueuse ! L’intrépide ! Aussi prompte à lancer une blagounette et à organiser une fête, qu'à sortir son fouet pour châtier les indigents ! Un sacré caractère ! Une énergie et un dynamisme qui permet à tout le monde d’avancer et de progresser dans la joie et la bonne humeur !
D’abord un peu intimidé par tous ces sages vétérans expérimentés, le naturel revient vite au galop et Onirym assume son rôle de trublion et amuseur public au milieu de cette belle bande de gredins !
Appartenir à une confrérie est très important pour un seigneur. Ça permet de ne pas se sentir seul, abandonné face à l’adversité …
Et puis c’est toujours sympa, quand vous vous levez le matin de recevoir, par pigeon voyageur, des nouvelles des autres, un petit bonjour et un coucou, au milieu de toutes les missives concernant les affaires urgentes (et chiantes) du royaume !
Un truc très important c’est la bouffe. J’ai remarqué que quand les gens ont le ventre bien rempli, et de quoi boire, et bien ils sont contents et vachement moins enclins à gueuler et faire la révolte. Donc je veille au grain, que la cité soit prospère, que les récoltes soient bonnes et qu’on serve pas de la merde en boite au palais, dans les auberges et dans toutes les guinguettes de la cité !
Pour chaque conseil des ministres je fais monter un petit panier garni avec terrines, tourtes, saucisses et quelques sucreries. Le tout arrosé de bière ou de vin ... C'est dingue comme Garmir dit moins de conneries quand il a un verre dans le pif ... Et cela détend Fribon et Robert ! Surtout que c'est interdit de s'engueuler la bouche pleine, parce que ça met des miettes partout !
Et ça fonctionne plutôt pas mal … La tranquillité ça n’a pas de prix !
Le second principe qu'Onirym applique, c'est : déléguer ! Les ministres ont tous leurs responsabilités ... Mais depuis qu'Onirym a viré les curés du palais, on dirait qu'ils ont tous peur de lui ... Alors au moindre doute, à la moindre décision à prendre, ils accourent, et autour de quelques flatteries et ronds de jambes, ils demandent à Onirym de trancher le problème !
Heureusement Onirym ne se laisse pas faire ! Et il renvoie systématiquement le demandeur vers une tierce personne, qui n'a de préférence aucun lien avec l'affaire ! Donc quand le Capitaine Garmir fini chez l'argentier Fribon pour l'informer que les latrines des gardes sont bouchées ... On arrive à un beau sac de noeuds ! Et Garmir est bien obligé de se débrouiller par lui même pour régler le problème ... Et hop ! Le tour est joué !
Et quand vraiment Onirym en a marre de tout çà, il court se réfugier dans un bon bain chaud ! Barbotter dans la mousse (avec son canard jaune) ca délasse et ca permet d'oublier tous les soucis ...