Le soir venu, il s’approche d’une vaste forêt. A la lisière, il voit un feu de camp et une bonne odeur de viande grillée lui arrive aux narines. Il décide donc de s’en approcher.
Il arrive en vue d’un petit campement ou trois malandrins sont en train de faire cuire un civet de lièvre.
Vaillant : ola braves gens ! Je suis le chevalier Vaillant du royaume d’Onirym ! Acceptez vous que je me joigne à vous pour cette soirée et partager avec vous ce succulent met qui fleure bon à mes narines ?
Les trois malandrins regardent le chevalier avec surprise. Au bout d’un moment l’un d’entre eux lui fait signe d’approcher et dit : mais bien sûr Sir chevalier, soyez le bienvenu, nous sommes ravis de partager avec vous notre simple repas. Je vous garantis que nous n’avons absolument pas braconné dans cette forêt. Ce lapin nous a accompagné de son plein gré … Dans notre assiette !
Vaillant descend de cheval et va accrocher sa monture à un arbre proche et vient s'asseoir à côté du feu.
Vaillant : je n’en doute pas joyeux compagnons, je sais que vous savez que braconner est un acte répréhensible et vous avez l’air de nobles compagnons …
un des malandrin lui tend une assiette. Vaillant avale son contenu avec délectation.
Vaillant : vous avez l’air d’être de bons cuisiniers ?
Malandrin : oui c’est çà, nous sommes des cuisiniers … en voyage …
Vaillant : dame fortune est avec moi ! Figurez vous que je suis à la recherche de cuisiniers !
Les malandrins ont l’air de plus en plus surpris.
Malandrin : Ah bon ? Et pour quoi faire ?
Vaillant : et bien pour m’aider dans ma noble quête ! Je recherche un sage cuisinier érudit qui connaîtrait la recette secrète de la crème chantilly ! Je suis prêt à le récompenser chèrement en échange de ce secret !
Malandrin (intéressé) : chèrement comment ?
Vaillant : j’ai avec moi une bourse pleine d’or pour cela !
Malandrin: voyez vous cela … C’est fort dommage que nous ne connaissions pas ce secret car nous aurions été ravis de faire affaire avec vous …
Vaillant : c’est fort dommageable en effet, mais je ne désespère pas ! Je trouverais ce secret !
Malandrin ; je n’en doute pas … Un brave chevalier comme vous trouvera fortune d’ici peu !
Vaillant : je vous remercie l’ami. Maintenant veuillez m'excuser mais le sommeil m’appelle. J’ai longuement cavalé en tous lieux et j’ai grand besoin de me reposer.
Malandrin : dormez cher chevalier … Nous veillons sur vous.
Vaillant s’installe au pied d’un arbre, s’enroule dans une couverture et ne tarde pas à s’endormir profondément, du sommeil du juste …