Pépette surgit d’un couloir et se jette sur Onirym !
Pépette : Sir sir vous les avez vues ??? Elles sont troooooop mignonnes !!! Des vraies petites boules de poil d’amour !!! C’est adorable !!!
Onirym : Oui je les ai vu. Je viens de mener mon enquête et je ne pense pas qu’elles soient dangereuses, même si on a aucune idée d'où elles viennent et pourquoi elles sont là …
Pépette : avec Brindille on va les adopter ! On a fait des expériences, on leur a installé une cabane avec des coussins et on leur a donné à manger. Elles adorent les gâteaux au miel et les fruits sucrés !!! Et lorsque la nuit tombe et que les étoiles brillent dans le ciel, elles se réunissent et gazouillent en coeur, on dirait comme une chanson … C’est trop mignon !!! Bon je vous laisse je vais chercher mon filet à papillon, on va essayer d’en attraper une pour la coiffer et lui mettre des petits nœuds dans les poils … A plus Sir !
Pépette vole à tire d’aile vers ses appartements …
Onirym pousse un soupir et fait de même. Il n’a plus envie de voir personne. Il veut s’enfermer, ne plus voir du monde, être seul …
Une fois arrivé dans ses appartements, il retire ses bottes, sa veste et son pantalon et ce sert un grand verre d’ambroisie en s’avachissant dans un fauteuil …
Et c’est là qu’il entend une voix féminine qui lui dit : ah vous vous jetez plus sur votre lit ?
Onirym se redresse d’un bond, manque de renverser son verre et se tourne vers la voix. Il aperçoit la prêtresse des Limbes qui lui sourit d’un air amusé …
Onirym : ha mais c’est pas vrai ! Non je ne passe pas mon temps à me jeter sur mon lit ! Je m’avachis dans mon fauteuil aussi de temps à autre !
Prêtresse : oui et à moitié nu aussi …
Onirym se rend compte qu’il ne porte juste que sa culotte et une chemise ! Il pose son verre et enfile rapidement des vêtements !
Prêtresse ; vous pouvez rester comme cela si ça vous chante ! Ça ne me dérange pas !
Onirym : moi si !
Prêtresse : comme vous voulez … Et servez moi donc un verre également.
La prêtresse des Limbes vient s’installer dans le fauteuil en face de celui d’Onirym.
Onirym : en tout cas vous tombez bien, j’ai pleins de questions pour vous !
Prêtresse : je n’en doute pas et j’ai moi aussi pleins de choses à voir avec vous …
Onirym : Moi d'abord ! Vous venez des enfers c’est ça ?
Prêtresse : pas des enfers, du royaume des morts, plus exactement.
Onirym : et donc vous voyez tous les humains qui sont décédés ?
Prêtresse : oui.
Onirym : est ce qu'une jeune fille du nom de Sinara est morte ? Une jeune fille, brune, pétillante, espiègle …
Prêtresse : non.
Onirym : vous êtes sûre ?
Prêtresse : oui.
Au fond de lui Onirym sent un grand soulagement …