Fribon arrive en courant et tambourine à la porte des appartements du seigneur Onirym.
Onirym répond au bout de plusieurs minutes, vu que Fribon continu de cogner avec insistance en répétant sur un ton paniqué : Sir ! Sir ! Vous êtes là ?
Onirym : où voulez-vous que je sois ?
Fribon : ha je suis soulagé … Il faut que vous veniez VITE !
Onirym : qu’est ce qui se passe encore ?
Fribon : vite venez, je vais vous expliquer en route !
Onirym : je me rend présentable et j’arrive …
Quelques instants plus tard, Fribon court dans les couloirs suivi par Onirym …
Onirym : mais bon dieu qu’est ce que vous avez à courir comme ça ? On dirait que vous avez des démons aux trousses !
Fribon : c’est qu’il y a des gens bizarres qui attendent dans le grand hall, ils ont demandé à vous parler … Ils ne sont pas comme nous… On dirait à moitié des clodos, j’ai peur qu’ils soient venus en repérage pour nous faucher des trucs ! J’ai laissé le Capitaine Garmir et une dizaine de gardes pour les surveiller …
Onirym : et fallait me déranger ? Vous pouvez pas juste les mettre dehors ?
Fribon : non comme ils ont demandé à vous parler … Je ne comprends pas tout ce qu’ils disent en plus … Si ça se trouve ça a rapport avec la prophétie, et donc si je les avais virer à grand coup de tatane et qu'au final il ne fallait pas, ça me serait encore retombé dessus, alors je préfère vous laisser voir directement, c’est plus sûr.
Onirym : c’est pas faux.
Fribon : c’est quoi que vous avez pas compris ? C’est le mot tatane ?
Onirym : ???
Fribon : laissez tomber on arrive …
Dans le hall se trouvent donc une dizaine de personnes, plutôt petites, la peau cuivrée, les cheveux sombres. Ils sont habillés de vêtements très colorés qui ressemblent à des robes et ils portent des serviettes enroulées autour de la tête …
De l’autre côté de la pièce, Garmir et ses hommes les regardent, d’un air méfiant …
Onirym s’approche : bonjours messieurs, je suis le seigneur Onirym, que puis je faire pour vous ?
Les hommes étranges se tournent vers lui et le saluent respectueusement … L’un d’entre eux, avec une longue et barbe poivre et sel, s’adresse à lui :
Vieil homme : bonjour, vous chef d’ici ? Moi Voui’in’Yongh, marchand d’Unur, pour vous servir … Nous venir de très très loin et vouloir faire commerce avec vous.
Onirym : Ok …bon, et bien entrez dans le salon, installez vous …
Voui’in’Yongh : merci bien à vous.
Onirym et les marchands vont s’installer dans un salon à côté. Onirym fait des grands signes à Fribon pour qu’il le rejoigne. Ce dernier fait semblant de ne rien voir …
Onirym, d’un ton sec : Fribon ! ici !