Deds73, l’air pas très convaincue tout de même : j’accepte votre offre, dépêchez vous de nous faire sortir d’ici, je ne veux pas que Lucy décède, elle a besoin de soins rapidement ! Mais avant je veux aussi que vous sauviez les âmes des lucioles et de la chèvre !
Uriel ricane : vous êtes vraiment très spéciale petite déesse ! Vous soucier des âmes de ces créatures … Sachez malheureusement que je ne peux rien faire. Il est des choses qu’il ne faut pas essayer d’entraver car les conséquences pourraient être bien pires ! Et la mort est l’une d’elle ! Ce qui traverse le fleuve de l’oubli ne peut pas revenir en arrière … Mais vous pourrez toujours poser la question à la prêtresse des Limbes la prochaine fois que vous la croiserez ! Maintenant allez, le temps presse …
Deds73 courre vers Lucy pour la prendre dans ses bras. Elle est toujours inconsciente, et du sang coule abondamment de sa blessure au cou …
Le démon esquisse un petit sourire et un disque d’une noirceur absolue apparaît.
Uriel : Traverser le cercle sans crainte, et a bientôt chère amie …
Deds73 avance d’un pas dans le cercle. Elle se retrouve “projetée” dans un monde tout noir, sans aucun repère. Puis la lumière revient peu à peu, sa vue est trouble mais elle reconnaît le palais d’Onirym.
Elle entend un cri. Elle est si fatiguée elle aussi, et ses blessures commencent à la faire souffrir.
Deds73 sent ses forces l’abandonner. Dans un souffle elle murmure : Prévenez Zinkprod, sauvez Lucy …
Deux étages plus haut :
Pépette : Onirymmmmmmm Sir Onirymmmmmmmm !!!!!!
Onirym sort de ses appartements : quoi ? Qu’est ce qui se passe ?
Pépette : Deds73 est de retour ! Mais c’est grave, elle est couverte de sang et de blessures, elle est tombée dans les pommes et il y a avec elle une jeune fille qui est dans un état encore plus pitoyable …
Elle a une blessure au cou qui fait comme les jets d'eau de la fontaine de la grande place !
Onirym : vite ! Emmenez-les dans les appartements, faites venir des draps et des serviettes propres et des bassines d’eau très chaude ! Allez chercher également le Boris, le médecin du palais et qu’il vienne vite !
Les gardes s'exécutent. Les deux jeunes filles sont placées sur des lits propres pendant que l’on comprime leurs blessures.
Pépette : vous êtes sûr pour Boris… Vous préférez pas que j’appelle plutôt un mage ? Ou un prêtre ?
Onirym : les mages ne sauront pas soigner magiquement ce genre de blessure grave ! Et moins on a à faire à eux et mieux je me porte ! Les prêtres c’est quand les gens sont morts ! Et là c’est pas encore le cas ! Non pas le choix, il nous faut un médecin !
Pépette : mais les gens ne vont le voir que quand ils n'ont vraiment pas le choix !
Onirym : c’est un peu le cas ici pour elles non ?
Les gardes entrent dans la chambre. Le premier porte une lourde trousse en cuir contenant des ustensiles médicaux. Un second porte un coffre en bois rempli de fioles et de potions. Et les deux gardes suivants trainent un homme …
Homme : je suis pas sûr de vouloir faire cela aujourd’hui j’avais d’autres projets les amis …
Onirym : Boris arrêtez de faire l'imbécile Boris ! Vous êtes LE médecin du palais, quand on a besoin de vous, vous venez et vous remettez les gens sur pied ! C’est pour ça que je vous paye ! Sinon vous n'avez rien à faire ici !