Des larmes de sang

Un frisson d'espoir

Du haut des murailles de la cité, les couleurs sont levées, on dresse les oriflammes et on entend partout dans la ville le bruit sourd des cors qui annoncent la victoire. Une clameur de joie, de soulagement et d'allégresse envahit la cité d’Onirym. Dans les rues les gens chantent, dansent, soulagés de ne avoir fini dans le ventre d’un troll ou découpés en rondelle par un guerrier du chaos.

Les tambours et les trompettes se mettent à propager la bonne nouvelle, comme un frisson d’espoir qui parcourt le monde.

Bientôt, partout dans les villages, dans les hameaux, dans les tours isolées, on propage la bonne nouvelle. Elle se répand, passe d’un royaume à l’autre, traverse Arendyll dans un flot de joie et d’espoir immense !

L’orage n’est plus.

Le cercle rouge s’est dissipé dans le ciel.

Quelques nuages blancs traversent le ciel bleu azur, inondé de soleil.

Une belle journée d’été s'achève.

Le vent souffle et les feuilles des arbres frémissent de plaisir. Dans le ciel, une lune d'argent éclatante se lève. Des millions d'étoiles brillent comme pour illuminer le monde d'un souffle d'espoir et de renouveau !

Barre

Dans le campement des orcs, Marion se redresse en criant !

Grazz : hé bien ma p'tite tu reviens de loin !

Marion : quoi ... que ...

Asham le chaman se penche au dessus d'elle : la mort n'a pas voulu de vous, nous avons guidé votre esprit jusqu'à votre corps ! Cela peut être un peu douloureux ... Prenez le temps de vous remettre !

Une heure plus tard, prévenu par un message de Grazz, Onirym arrive en courant.

Il rentre dans la tente à bout de souffle. En voyant Marion, assise, au milieu des orcs, ses yeux s'écarquillent, il n'arrive pas y croire !

Onirym : Marion ! Tu es vivante !

Marion se tourne vers lui et fait un léger sourire : il semblerait bien en effet ...

Onirym se jette sur elle et l'enlace chaleureusement !

Marion : et bien ...

Grazz : oh ! Petit bonhomme ! Laisse là respirer ! Elle est encore faible !

Onirym : je suis si heureux !

Marion : et là ? Ca vous gène pas, Sir, que je sois torse nu ?

Onirym s'écarte : oh pardon ...

Les orcs éclatent de rire, accompagnés par Marion !

Marion : idiot ! C'est pas drôle de me faire rire ! Ma gorge me fait un mal de chien !

Onirym : au moins, tu n'as pas perdu tes vieux réflexes ...