La fête se poursuit jusque tard dans la nuit.
Tout le monde boit, chante et danse.
Les convives sont tous ravis du retour de Sinara … Sauf peut-être Gontrand. Onirym passe une partie de l'après-midi à le rassurer … Non il ne va pas le mettre dehors maintenant que Sinara est rentrée …
Il peut rester … Et oui c’est sûr, il ne va pas changer d’avis !
Onirym est sollicité de toute part, malgré tous ces efforts, il n’arrive pas à trouver un instant pour discuter avec Sinara. Il a pourtant tant de choses à lui dire ! Tant de questions à poser …
Il profite enfin d’un temps de somnolence généralisé pour s’éclipser … Il cherche Sinara du regard …
Il la voit, sur une des terrasses du palais, surplombant la ville …
Il l’a rejoint. Plus il s’avance et plus son coeur bat fort dans sa poitrine, au point d’exploser !
Elle est débout, les bras posés sur la balustrade, les yeux dans les étoiles …
Il vient se positionner à côté d’elle. Sans dire un mot …
Tous deux profitent de cet instant magique, l’un à côté de l’autre, sous le ciel étoilé.
Puis Sinara tourne son regard vers lui. Ses yeux l’envahissent, ils sont si beaux !
Sinara : tu as remarqué ? On dirait que la lune et les étoiles brillent moins que d’habitude ce soir …
Onirym : c’est le 5ème fléau … Ils se succèdent à un rythme de plus en plus rapide …
Onirym a l’esprit qui tourne à cent à l’heure … Les sens tout chamboulés par la présence de Sinara et le cœur qui continue son solo de batterie endiablé !!!
Il pense : Vas-y imbécile ! Dis quelque chose ! Un truc sur les étoiles ? Du style tes yeux ont capté toute la lumière du ciel … Non c’est trop nul ! Mais tu étais passé ou ??? Trop direct … Et si je disais rien et que je l'embrassais juste ! Oui c’est bien ca … Non ! C’est pas bien du tout !!! Et si elle ne voulait pas ??? Ahhhhhhh mais qu’est ce que je dois faire ???
Sinara semble percevoir le trouble qui envahit Onirym. Elle pose sa main sur la sienne et vient se blottir contre lui. Elle murmure : tu m’as manqué … Je suis désolé d’être partie comme cela …
Onirym reprend son souffle, il ne pensait pas que son cœur pouvait encore monter d’un niveau dans son tam tam passionné ! Ce n’est rien … C’est moi qui me suis conduit comme un imbécile … Je n’aurais jamais dû te repousser … mais c’est que …
Sinara plonge ses yeux dans les siens : chut … pas de mais … pas d’excuses … pas de regrets …
Son regard change du tout au tout, ses yeux se mettent à pétiller et un large sourire malicieux s’affiche sur son visage : et tu sais gros nigaud que je n’ai jamais été très loin ? On s’est même parlé !
Onirym : quoi ???
Sinara : oui … la représentation de la troupe de théâtre (1) …
Onirym : c’était toi ?
Sinara : Bien sûr !
Onirym : tu danses très bien …