Onirym ouvre les yeux, s’étire, baille, s’étire encore un coup …
Une petite voix fluette se fait entendre : bonjour monseigneur, désirez-vous une nouvelle chemise ?
Onirym tourne la tête et remarque sa jeune nouvelle servante, dans un coin de la pièce.
Onirym : je ne vous ais pas entendu entrer … Votre style discret change beaucoup de ma dernière chambrière … Comment vous appelez vous déjà ma petite ?
La jeune fille rougit et plonge dans une étude approfondie de ses chaussures : je m’appelle Roxanne monseigneur …
Onirym saute du lit : et bien bonjour Roxanne ! Je vous souhaite une belle journée ! Ouvrez donc les rideaux que l’on voit quel temps magnifique va accompagner cette nouvelle journée !
Pendant qu’Onirym enfile une chemise propre, la jeune fille tire les rideaux, et derrière les fenêtres on peut apercevoir les gros nuages gris qui déversent une pluie fine sur toute la ville ! Le ciel est bas et chargé, généralement quand c’est comme cela il y en a pour toute la journée …
Onirym : bon et bien c’est pas aujourd'hui qu’on va aller faire un pic-nic champêtre ! Au moins on peut espérer que cette pluie nettoie les rues de la cité.
La jeune fille ne répond pas, faisant semblant d’être très occupée à remettre en place tous les plis des rideaux …
Onirym : et mademoiselle faut se détendre ! Je suis pas un ogre ! Je ne vais pas vous manger !
Roxanne : excusez moi Sir c’est que vous m’intimidez énormément …
Onirym est surpris ! C’est pas vrai, alors si … J’intimide encore quelqu’un dans ce palais … Je pensais pas ! Bon faites moi préparer un bon bain et mes affaires pour la journée. Je descends aux cuisines manger un bout et après je vais me préparer pour les festivités ! Parce qu'aujourd’hui c’est mon anniversaire ! !Tra la la la lère !!!
Roxanne : selon vos bons désirs Sir ….
Onirym file se restaurer en ce disant que, quand même, Fribon y était allé fort avec sa nouvelle femme de chambre … Le contraste avec Marion est rude !
Plusieurs heures plus tard, Onirym sort de ses appartements et se dirige vers le grand salon d’apparat.
Il n’a vu personne de la matinée ! Tout le monde l’évite … Les gens ont de drôles de manières de souhaiter son anniversaire quand même !
Lorsqu’il pousse les portes, il est accueilli par un hurlement collectif : JOYEUX ANNIVERSAIRE SIR !!!
Onirym : oh lala … Je ne m'y attendais pas du tout les amis …