Puis des pirates sont arrivés sur mon île et leur capitaine m’a capturé. Avec eux j’ai voyagé sur toutes les mers. C’est lui qui m’a appris à parler. On a drôlement bien rigolé ! Une sacré équipe !
Puis ils ont été capturés eux aussi et pendus pour piraterie. Un marchand m’a racheté, et j’ai fini par atterrir ici. Voilà mec tu connais toute mon histoire ! Donc maintenant si tu pouvais me trouver une petite pour me dégorger le poireau et me faire monter quelques graines ce serait super cool !
Onirym : Ok … Super … Par contre pour la chasse au faucon je pense qu’il faut que j’oublie ?
Perroquet : t’as raison mec ! Je suis bigleu comme une taupe et plutôt lourdaud … Par contre je joue très bien aux dés et à tous les jeux de taverne inimaginables ! Et je suis sûr que je te couche sur un concours de rhum !
Onirym : sur tous les piafs du monde il a fallu que Pépette tombe sur toi …
Perroquet : ça te pose un problème ?
Onirym : non … C’est juste que tout ceci est assez … inattendu ! Et je pensais avoir mon compte en sensations fortes et surprises pour aujourd’hui !
Perroquet : oh moins tu te souviendras de cet anniversaire ! Alors mec raconte ! La petite tu lui a mis la main au panier ? Et quand tu l’as embrassée t’as mis la langue j’espère !
Onirym : oui bon alors on va établir quelques règles, parce qu'ici on est pas sur un bateau pirate ! Donc on ne parle pas de la gente féminine en des termes aussi crus ! Et mon histoire avec Sinara ne regarde que moi et j’ai pas de détails à te donner espèce d’oiseau lubrique.
Perroquet : ainsi la pépé s’appelle Sinara … Je m’en souviendrai … Et pour moi tu peux faire quelque chose ?
Onirym : je te montrerais le chemin vers la volière et le pigeonnier demain …
Perroquet : nickel mec ! T’es un chef ! Tu peux dormir sur tes deux oreilles, je veille …
Onirym : merci bien.
La nuit est des plus douces.
A part le perroquet qui parle en dormant.
Onirym est donc réveillé en sursaut régulièrement par des “Ah l’abordage !”, “Boutefeu !!!!”, "Triple patte", autres propos et insultes de pirates que nous tairons ici pour les oreilles chastes des lecteurs …