Onirym se réveille d’un coup, laissant entrer une grande bouffée d’air dans ses poumons ! Sa gorge le brûle, chaque respiration est douloureuse mais il est vivant !
Il est allongé dans son lit, le soleil filtre au travers des fenêtres ouvertes et une dizaine de visages anxieux sont braqués sur lui !
Pépette : ça y est il revient à lui !
Gogo : je vous ai dit que ça marcherait !
Céryl : par les saints Dieux ! Merci MERCI ! Il vit !!!
Boris, l’air contrarié : oui ça marche ton truc … Mais ma technique à moi aussi est efficace, ça réveillerait même un mort !
Fribon : je suis désolé mais faire respirer l’odeur d’un cul fétide de rat n’est pas digne de notre seigneur, même pour le sortir de sa torpeur !
Boris : D'abord ce n’est pas un cul de rat mais des glandes de putois. Si vous voulez pas de mes méthodes c’était pas la peine de me faire venir !
Garmir : ça suffit ! Arrêtez de jacasser comme des pies ! Vous allez nous l’énerver !
Onirym, d’une voix faible et douloureuse : mais qu’est ce qui se passe ?
Garmir : vous avez eu beaucoup de chance ! Marion, votre femme de chambre, elle vous a trouvé aux prises avec un assassin dans le couloir ! Il était en train de vous occire ! Elle lui a donné un grand coup pour qu’il vous lâche ! Malheureusement il a réussi à s’enfuir …
Un peu à l'écart, dans un coin, il aperçoit Marion avec un gros coquard à l'œil gauche. Elle a un grand sourire aux lèvres lorsque leurs regards se croisent et elle fait même un coucou de la main ! Onirym ne l’avait jamais vue aussi sympathique et démonstrative …
Onirym : et bien un grand merci Marion … Je vous dois la vie …
Marion : ce n’est rien Sir je n’ai fait que mon devoir ! Vous savoir en vie est une récompense largement méritée. Et puis sauvé par une femme … A votre place j’aurai honte, petite lopette !
Thondurm : bien, on peut arrêter toutes ces mièvreries ? On a un problème sur les bras : l’assassin court toujours …
Garmir : alors techniquement ce n’est pas un assassin puisque qu’Onirym n’est pas mort …
Thondurm : arrêtez de jouer sur les mots capitaine !
Garmir : chevalier !
Thondurm : je sais, j’en ai fait exprès, pas la peine de me reprendre … C’est quand même un assassin car il doit s’agir d’un professionnel ! Pas comme vos gardes qui laissent passer n’importe qui sans rien voir …
Fribon : oui c’est inquiétant, d’autant que nous ne savons pas nous même ou nous sommes depuis le déplacement de la cité … Donc comment un assassin a pu trouver notre trace ?
Thondurm : à moins qu’il ne soit là depuis longtemps et qu’il attendait juste le bon moment pour frapper !
Sir, je pense qu’il faut vous mettre sous protection ! Vous ne vous déplacerez jamais seul dans la journée. Et il faudra sécuriser vos appartements pour la nuit !
Pépette : moi ça ne risque pas de m’arriver, avec ma porte magique qui veille !
Tous les visages se tournent vers Pépette et la même idée traverse l’esprit de tout le monde au même instant …