Brigand : quoi ? N'hésitez pas !!! Une telle histoire est digne d’une balade d’un ménestrel de taverne ! Vous voyez pas qu’il crève d’amour pour vous ?
Second brigand : il a même envoyé cette beauté aux cheveux verts pour vous retrouver c’est dire !
Troisième brigand, en sanglotant : c’est beau cette histoire, c’est triste mais c’est beau …
Sinara se retourne vers les trois bandits ligotés.
Sinara : parce que vous nous écoutez ? C’est une conversation privée !
Brigands ; fallait pas nous ligoter et nous empêcher de partir dans ce cas !
Sinara : dans tous les cas je vous ai pas demandé votre avis ! Bande de sacs à puces !
Griselda : et pour votre info, ce n’est pas le seigneur Onirym qui m’envoie, j’ai pris cette initiative toute seule …
Brigand : moi les histoires d’amour tristes ça m'a toujours fait pleurer !
Second Brigand : c’est sûr que ça à rien à voir avec ta femme !
Sinara : bon fermez votre clapet, sinon je vous assomme encore une fois !
Brigands : OK OK on se tait … Mais faites le bon choix !
Sinara : je ferais ce que je veux ! Personne ne me dictera mes actes, je suis libre !
Griselda : je suis d’accord avec vous, mais il ne faut pas que cette soif de liberté masque ce que votre coeur vous dicte vraiment … Écoutez le, n’ayez pas peur de ce qu’il vous dit …
Sinara ; et toutes les bêtes à cornes comme vous sont aussi promptes en conseils matrimoniaux ?
Griselda fait un sourire : je suis une Dryade … Et les dryades sont les muses des Dieux alors oui on s’y connaît plutôt pas mal en amour et tout ça … Et moi je suis à bonne école avec mon Percifon … Je ne cherche pas à vous influencer, juste à vous aider …
Sinara : j’ai compris. Je vais y réfléchir. Mais je ne promets rien … Ne dites à personne que vous m’avez retrouvé. Au revoir !
Sinara se retourne et d’un bond saute à une fenêtre puis sur le toit de la maison d’à côté et disparaît dans la nuit …
Griselda la regarde partir : j’espère pour nous tous que tu prendras la bonne décision, petite Sinara …
Griselda remet la capuche sur sa tête puis fait demi-tour et remonte la rue direction le palais …
Au fond de la ruelle une voix s'élève :
Brigands : hé ! Madame ! Vous en allez pas comme çà ! Soyez chic ! Libérez-nous s’il vous plaît ! Ne nous laissez pas comme ça ! Madame, Hé ho !!! Madame, A la vache mais c’est pas vrai elle se casse la drollière et elle va nous laisser là ! C’est pas croyable !!!