Le femme halfeling fait des gros yeux : Marianne ça suffit ! Laisse le tranquille !
Marianne : Oh ça va … Si je peux pas montrer un peu que je suis contente de voir notre second seigneur …
Femme halfeling : va plutôt voir où en sont les préparatifs …
Marianne fait une petite moue et se dirige vers la porte. Avant de sortir elle lance une œillade en direction d’Onirym et dit d’une voix mutine : A bientôt monseigneur …
Onirym pense : mais où suis- je tombé ? C’est quoi cet endroit ? C’est qui ces gens ?
La porte s’ouvre de nouveau et entre un homme de petite taille … Un halfeling également … Les yeux clairs et les cheveux blancs.
Onirym : mais … mais je vous connais vous ! Je sais qui vous êtes ?
L’halfeling grimpe dans un fauteuil en face de lui, fait un sourire énigmatique et dit : ah oui … vraiment … Vous croyez savoir qui je suis ?
Onirym : oui , absolument ! Vous êtes Diguedindon, l’ancien fou et amuseur public du palais ! Du temps de mon prédécesseur ! Je croyais que vous étiez mort …
Diguedindon : vous avez une bonne mémoire car vous évoquez là des faits qui remontent à plusieurs décennies … Alors oui j’étais bien cette personne … Le fou du roi … fou ! Je me suis enfui du palais avant qu’il ne décide de me jeter dans une marmite d’eau bouillante.
Onirym : c’est vrai qu'il était plutôt soupe au lait …
Diguedindon : fou ! Vous pouvez le dire ! Son fantôme ne va pas venir vous croquer le gros doigt de pied !
Onirym : oui c’est vrai, complétement dément sur la fin … Ça n'a pas été facile par la suite de rattraper ses erreurs …
Diguedindon hoche la tête. Il sort des plis de ses habits une longue pipe et une boite à tabac. Pendant qu’il prépare son attirail, il reprend : aujourd’hui plus personne ne m’appelle Diguedindon. Ce n’était d’ailleurs pas mon vrai nom, vous vous en doutez … Juste un nom de scène. Maintenant j’ai un autre nom de scène et je joue un autre rôle. Je suis le roi des rats, le prince d’en dessous.
Onirym : le chef de la guilde des voleurs !
Roi des rats : oui c’est cela … Vous êtes en mon royaume …
Onirym : mais pourquoi m’avez vous fait venir ici ?
Roi des rats : comme tout un chacun ici, je suis fort inquiet pour l’avenir de cette cité. Comme à la fin du règne du roi fou, nous vivons une période de crise et de menace … Comme à cette époque il semble que vous et moi ayons un rôle à jouer … Vous semblez être un souverain éclairé et vous ne semblez pas avoir de bouffon au palais ? Ça tombe bien, ce n’est plus un rôle que j’ai envie de jouer …
Par contre, protéger la cité est un point commun entre nous. Alors je vous propose un marché. Vous dites à votre petite copine d’arrêter de jouer les justicières en ville et vous nous laissez gérer nos petites affaires nocturnes, principalement … Quant à la milice ne changez rien, ils sont au mieux incompétents, au pire corrompu, donc ce n’est pas un problème.
Onirym : vous me demandez de fermer les yeux sur vos activités de malandrins !