Onirym se dirige vers ses appartements pour chercher une paire de bottes et son chapeau. Il a rendez-vous en ville avec Maître Igdul et Maître Nain’bus, les érudits du royaume. Ils auraient trouvé des renseignements sur le grimoire des souhaits …
Alors qu’il arrive dans ses appartements, la porte s’ouvre brusquement et il voit Roxanne en sortir d’un pas rapide, les joues toutes rouges ! Elle s’en va limite en courant.
Onirym entre : Perroquet qu’est ce que tu as encore fait ?
Perroquet : moi ? Rien pourquoi ?
Onirym : parce que je viens de voir Roxanne sortir d’ici, rouge comme une betterave ! Et passablement perturbée …
Perroquet : oh … ça … Ecoute je sais pas trop, la petite est sensible je pense … Il lui manque de l’expérience, ça l'aidera à vaincre sa timidité …
Onirym : j’ai pas besoin de tes conseils, dis moi ce que tu as fais !
Perroquet : je lui ai juste demandé de me gratter sous l’aile gauche parce que ça me grattait.
Onirym : c’est tout ?
Perroquet : c’est tout …
Onirym : hé ?
Perroquet : ça m'as drôlement fait du bien ! J’étais soulagé … Et je pense que mes cris d’extase et de plaisir ont un peu, légèrement, perturbé la jeunette … Trop explicite je pense …
Onirym : mon gars, si tu veux un coussin douillet pour te reposer, de l’eau fraîche et des graines je pense qu’il vaut mieux que tu ménages mes domestiques …
Perroquet : j’en prends note chef ! Bon j’ai à faire, je vois par la fenêtre qu’il y a toute une volée de colombes qui viennent d’arriver dans le pigeonnier … Faut que j’aille faire connaissance …
Onirym : c’est çà, bonne journée !
Onirym attrape ses affaires et descend par une petite courtine vers les jardins. Il passe la grand porte en saluant les gardes et remonte la rue principale direction la place du marché.
Le col de sa cape remonté, le chapeau vissé sur le crâne, il peut se déplacer discrètement en ville …
Il tourne à droite ruelle des Minotiers, traverse le jardin des simples d’un vieux temple et prend une petite ruelle entre deux maisons étroites.
Alors qu’il s’apprête à sortir de la ruelle, une ombre surgit derrière lui. Il n’a pas le temps de se retourner, un lourd gourdin s’abat à l’arrière du crâne. Une douleur sourde lui vrille la tête, ses yeux s’obscurcissent et ses jambes se dérobent …
Onirym s’écroule, inconscient.