Onirym ouvre les yeux. La douleur dans sa tête est toujours là. Il est allongé sur un canapé, calé entre des coussins.
Il tourne un peu la tête, à droite à gauche …
Il est dans une pièce relativement sombre, éclairée par des chandelles et des candélabres …
Face à son regard, penché au-dessus de lui, une silhouette ... Un décolleté plongeant et généreusement garni … Une robe en soie verte avec des dentelles …
La jeune femme se redresse, ses longs cheveux roux tombant en cascade sur le visage d’Onirym : c’est bon il est réveillé !
Une autre voix de femme, plus loin, hors de son champ de vision : et bien redresse toi alors ! Laisse-le respirer !
Onirym essaye de se lever, la douleur dans son crâne se fait plus forte !
La jeune femme à la robe verte danse et virevolte devant lui : oh le pauvre il a vraiment l’air d’avoir mal … C’est la première fois que vous vous faites assommer en pleine rue ?
L’autre femme répond : laisse le tranquille Marianne ! Sert lui plutôt un verre de vin !
Onirym tourne la tête vers la voix …
Il se rend compte qu’il est dans une pièce, plutôt grande, sans fenêtre … Peut-être une cave …
Elle est richement décorée, avec des tentures et des tableaux accrochés aux murs (1). De nombreux chandeliers. Au sol, de gros tapis rouges. Des fauteuils et des canapés un peu partout …
A côté de l’unique porte en bois, un homme torse nue, les bras croisés, monte la garde.
Son exploration visuelle se termine dans le coin opposé de la pièce ou est assise dans une grand fauteuil une femme, plutôt une halfeling, avec une chevelure châtain, flamboyante et une robe rouge de bonne facture.
Elle lui fait un sourire et dit : prenez le temps de vous remettre … Mon mari ne va pas trop tarder.
La jeune fille à la robe verte d’approche d’Onirym en lui tendant une coupe de vin, se penchant un peu trop vers lui …
Onirym prend la coupe, remercie la jeune fille et bois …
La jeune fille le dévisage … : C’est la première fois que je vous vois d’aussi prêt. C’est vrai que vous êtes plutôt mignon … Comment ça se fait que vous ne soyez pas marié ? Vous avez un problème anatomique ? Vous préférez les hommes ?
La femme halfeling lui fait un signe agacé : Marianne ça suffit ! Laisse le tranquille !
Marianne se recule, virevolte, faisant voler les plis de sa robe et sa longue chevelure : Oh je me renseigne c’est tout …
Le vin est bon (2), sa tête le fait moins souffrir. Onirym s’assoit complétement et se tourne vers la femme halfeling : bonjour … Où suis-je ? Et pourquoi m'avez vous enlevé ?
La femme fait un grand sourire : Oh vous n’êtes pas prisonnier ! Vous pourrez partir quand vous le voudrez. Mon mari a besoin de vous parler. Et quelques précautions s’imposent. Mais ne vous méprenez pas, nos intentions ne sont absolument pas belliqueuses !
Marianne se jette au cou d’Onirym et lui dépose un baisé sur la joue et dit en riant : absolument pas !