Après la réunion, Onirym prend Marion par le bras et ils s’écartent tous les deux pour discuter, sous les étoiles.
Onirym : Bonsoir Marion, je suis ravie de te revoir. Tu as bien changée !
Marion : merci ! C’est vrai que la vie chez les orcs est une vraie révélation pour moi ! Ça me change du palais ! Vous n’avez pas fait fuir ma remplaçante ?
Onirym : Non pas pour le moment .. Mais elle est très différente de vous !
Marion : je suis unique !
Onirym : et il se peut que j’en viendrai presque à regretter vos réveils matins “dynamiques” …
Marion : même si j’imagine que maintenant vous avez le droit à des réveils matins plus “spéciaux” !
Onirym : non généralement Perroquet ronfle encore quand je me lève …
Marion : idiot ! Je ne parlais pas de ton volatile mais plutôt de la personne qui partage ton lit !
Onirym : ha oui ! Sinara ! C’est que …
Marion : Quoi ? ne me dites pas qu’il y a déjà de l’eau dans le gaz entre vous ?
Onirym : non c’est pas çà ! C’est juste que c’est compliqué entre nous … Je l’ai tellement attendue, désirée … Alors qu’elle était juste là, sous mes fenêtres … C’est vrai que j’ai fait une erreur … Mais j’ai du mal à comprendre son comportement ! Et puis les choses vont si vite … On a eu peu de temps d’intimité tous les deux … Il a fallu qu’elle parte en mission diplomatique et maintenant au mont du destin … En fait je ne sais pas trop … Tout se bouscule dans ma tête ! Je ne sais pas pourquoi je vous raconte ça !
Marion : c’est pas grave ! Faut qu'ça sorte !
Onirym : je pense qu’au fond la perspective de la fin du monde, plutôt proche, nous empêche l’un comme l’autre de nous projeter pleinement dans notre relation !
Marion : c’est bien çà ! Au moins vous savez, vous prenez pas la tête ! Vous verrez bien quand tout cela sera terminé !
Marion prend Onirym dans ses bras et le sert très fort pour un gros câlin réconfortant.
Après quelques instants, Onirym murmure : c’est très gentil Marion, très réconfortant, je te remercie, mais … C’est aussi un peu gênant … Je te rappelle que tu es torse nu …
Marion : oups ! Pardon ! J’avais oublié que vous autres humains vous êtes si coincés !