Un cri dans la nuit !

Une histoire, une chanson

Pour la petite histoire, les deux sous étaient des pièces d’or. Ce qui permis au paysan d’acheter tous les moutons du village ! Avec le trombone il se fit forger une dague magique qui était capable de tout trancher facilement, même du métal. Le mouchoir avait la vertu de désenrhumer tous ceux qui s’y mouchaient ! Il soigna toute sa famille et des amis ainsi et fut pour toujours à l'abri des maladies.

Les chewing-gums avaient la capacité de rendre plus rapide, plus fort, plus puissant tous ceux qui les mâchaient. Le vieil homme les distribua à ses fils et ensemble ils nettoyèrent toute leur contrée. Ils en profitèrent pour chasser le seigneur du coin et s’installer dans son château.

Le baume à lèvres avait lui des vertus aphrodisiaques pour les humains … Ce qui rendit au vieux paysan sa fougue de ses vingt ans !

Quand aux graines … Elles produisent des plants de légumes géants qui mirent à l’abri de la famine pour plusieurs années toute la famille …

Plume

Gontrand : donc je peux pas faire une autre petite chanson sur les voisins malins ?

Onirym : non et non insistez pas !

Gontrand : même une gentille ? C’est qu’il y a des nouveaux dans le groupe, se serait sympa d’écrire un truc sur eux non ?

Onirym : je connais votre humour … Du coup j’ai des doutes sur le côté sympa …

Gontrand : pfffff vous êtes pas cool … Déjà que vous ne voulez pas que j’écrive une ballade sur vous et le bébé orc rouge … Pourtant j’ai déjà un super refrain ! Je vous le fais !

Onirym : Non !

Gontrand :(en chantant) : un bébé orc rouge c’est pas banal, allez savoir ou son papa est allé trempé sa goutte pour avoir un truc comme çà ! En tout cas s’il a la fougue de son père il sera doux et sympa comme notre bon seigneur Onirym !

Onirym : stop ! Ça suffit !  Voilà pourquoi j’ai mis mon véto sur votre chanson ! Avec des paroles pareilles les gens vont croire que je suis le père !

Gontrand : bien oui c’est là dessus que joue la chanson justement !

Onirym : mais c’est faux !

Gontrand : mais on s’en fout !  Ce qui compte dans une chanson c’est le paradoxe, la surprise, le côté sulfureux ! C’est ça qui fait plaisir à l’auditoire ! 

Onirym : j’aime pas quand c’est pour propager des rumeurs … A mes dépends en plus !

Gontrand : vous savez qu’on reconnaît un vrai seigneur à sa capacité d’auto dérision et à prendre du recul par rapport à lui-même …

Onirym : et si je vous fait pendre par les gros doigts de pieds pour vous aider à prendre du recul sur vous même vous trouverez toujours cela aussi sympathique ?

Gontrand : ah ! On en est aux menaces physiques maintenant … Je vois le genre.

Onirym : non je vous menace pas, c’était une image pour voir si vous comprenez mon point de vue.

Gontrand : ça sonnait quand même vachement comme une menace physique …

Onirym : ok ok … c’était maladroit … Faites votre chanson …

Gontrand : Merci Sir ! Vous serez pas déçus !

Onirym : oh ne promettez pas des choses irréalistes !

Gontrand sort du salon et part à la recherche de Percifon.

Un domestique entre : Sir il y a là deux personnes qui veulent vous voir …