Le vieux monde

Le royaume de Sigmar

Le royaume de Sigmar

Sorell finit sa bière d’un trait et se lance dans une longue explication, parlant à voix basse pour ne pas trop attirer l’attention des gaillards de l’auberge.

Sorell : L’empire est le dernier rempart pour protéger le Vieux Monde. Au nord, par delà les terres gelées de Kislev se trouve les royaumes du Chaos. Ils ont déjà déferlé sur le monde pour tout massacrer. Cela va recommencer, un jour, c’est sûr. Ils tenteront encore une fois de ravager les terres et de tuer les hommes …

Heureusement, Sigmar veille sur nous. Il a défié le Chaos quand il était un homme. Maintenant qu’il est un Dieu, il nous protège … Mais personne ne sait si cela suffira …

Mais pour en revenir au mutants, beaucoup de gens font l'amalgame, pensant que ces traces du Chaos pourrissent l’âme autant que le corps … Ils ont surtout peur d’être infectés. Mais tu ne crains rien, le Chaos ne se propage pas de la sorte, c’est plus insidieux … Les gens de ce village ne risquent rien, tant que des chevaliers ou des inquisiteurs ne déboulent pas dans le coin ! S’ils se rendent compte de la situation, il ne chercheront pas à comprendre, ils tueront tout le monde et bruleront les maisons ! C’est le prix à payer pour lutter contre le Chaos …

Onirym : et bien, c’est super dangereux tout çà … Et les assassins qui nous ont attaqué dans les ruines, c’est des agents du Chaos ?

Sorell : aucune idée. Je ne les avais jamais vu avant.

Onirym : d’ailleurs, qu’est ce que tu faisais là bas ? Et on était où ? Tu le sais ?

Sorell : dis donc tu as l’air vachement à la ramasse toi …

Onirym : c’est à dire que je ne suis absolument pas d’ici, je viens d’ailleurs, un autre endroit, un autre monde peut être même …

Sorell : Ah oui ? Rien que ça ? J’ai déjà entendu des histoires pareilles, mais c’était toujours avec de puissants mages ou sorciers, et excuse moi tu n’as pas trop la tête de l’emploi !

Onirym : en effet j’y connais rien à la magie moi, c’est pas mon truc. C’est plus à cause d’une breloque et peut être une vengeance des Dieux qui se jouent de moi !

Sorell : tu es maudit ?

Onirym : ça se peut oui.

Sorell : et bien t’es un peu comme ces mutants alors …

Onirym : D'une certaine manière, oui, je penses.

Sorell : bon ! Allons nous coucher, on verra bien ce que demain nous réserve !

 

Après une bonne nuit de sommeil, Onirym retrouve Sorell dans la grande salle de l’auberge, alors qu’à l’extérieur le soleil tente de percer un épais voile de nuages et que la brume humide de la nuit se dissipe peu à peu.

Après un solide repas fait de choux, de saucisses et de bière brune et épaisse, les deux compères digèrent en discutant.

Onirym : dis donc mon cher, tu n’as pas répondu à mes questions hier soir …

Sorell : ah oui ? lesquelles ?

Onirym : quand je te demandais ce que tu faisais dans les ruines ?

Sorell : je cherchais des trésors, des reliques, des trucs à vendre …

Onirym : tu es une sorte de pilleur de tombes ?

Sorell : je me vois plus comme un collectionneur du passé, qui sort de l’oubli des reliques anciennes pour les offrir au monde …

Onirym : contre de l’or …

Sorell : il faut bien vivre …

Onirym : c’est pas faux. Et les assassins ?

Sorell : sûrement des concurrents pas contents.

Onirym : il faut que je retourne aux ruines, tu peux m’aider ?

Sorell : pourquoi veux tu retourner là bas ?

Onirym : disons que j’ai une relique en ma possession, une sorte de clé qui peut me permettre de rentrer chez moi. Mais elle semble ne pas fonctionner ici. Je suis donc coincé. Je penses que si je retourne dans les ruines, je pourrai l’activer.

Sorell : tu parles du truc qui nous a permis de nous échapper des ruines ?

Onirym : c’est çà oui.

Sorell : ça ne va pas être simple. Mais je connais quelqu’un qui pourra nous aider ! De toute façon j’avais pas fini de fouiller l’endroit … On va se rendre à Middenheim, là bas il y a un nain cartographe qui me doit un service.