Voyage(s)

Un monde en ruines

Un monde en ruines

Onirym se réveille. Il est envahit par le froid.

Il ouvre les yeux, tous les sens en alerte !

Il est aux portes d’une antique cité en ruine, balayée par des vents glacés. Le ciel est aussi étrange que lors de son périple dans cet étrange carrosse. Une clarté spectrale baigne les lieux, rendant l'endroit vraiment flippant.

Le chat noir vient se frotter contre ses jambes et bondit sur un muret en ruine.

Chat : et bien vous voilà face à votre destin. Je vais vous laisser là parce qu’ils arrivent. Et j’ai pas envie de mourir. Bonne chance !

Avant qu’Onirym ait eu le temps de réagir, le chat bondit dans les ruines et disparaît.

Onirym serre les dents et pense très fort : c’est vraiment du grand n’importe quoi cette aventure ! Je me demande quel Dieu fantasque s’amuse ainsi à me torturer ! J’en ai marre !!!

Mais il n’a pas le temps de se plaindre plus longtemps, car il entend du bruit sur sa droite !

D’un geste vif il se tourne dans cette direction, sort son poignard en acier valyrien et se met en garde.

Une silhouette apparaît en courant, saute par-dessus un muret et se dirige droit vers Onirym !

Il se met en garde, prêt à accueillir son adversaire correctement, mais ce dernier passe près de lui en continuant de courir, il lui lance juste au passage : l’ami je serai vous je resterai pas ici !

D’autres bruits s'élèvent au coeur de la cité en ruine et des ombres approchent dans leur direction.

Ni une ni deux, Onirym fait demi-tour et suit l’inconnu.

Ils courent tous les deux dans les ruines. Autour d’eux les ombres se rapprochent, elles sont rapides et fugaces, de vrais ninjas !

Alors qu’ils arrivent au pied d’une imposante tour en ruine, les deux compères sont entourés par les ombres. Il y a au moins une dizaine de personnes qui ont toutes l’apparence d’un bon assassin psychopathe !

Onirym : je crois qu’on est cuit !

Inconnu : en effet, je pensais qu’en les ramenant sur vous, ça ferait diversion, mais ça n' a pas marché.

Onirym : sympa !

inconnu : n’y vois rien de personnel l’ami je cherche juste à sauver ma peau ! On fait affaire ? On se protège les arrières l’un l’autre pour le moment ?

Onirym : ok mais je ne sais pas si cela va suffir, ils ont l’air menaçants …

Les ninjas assassins ont refermé leur nasse autour des deux fuyards. Positionnés à des endroits stratégiques, ils coupent toute retraite.

Sans un mot, ils sortent leurs lames et s’avancent, doucement, en direction d’Onirym et de son étrange compagnon de fortune.

Onirym : flute, si seulement j’avais le barzougalpahium …

Inconnu : hein ? Quoi ?

En se mettant en position de combat, face aux ninjas assassins, Onirym sent un objet lourd taper contre sa jambe. Il plonge la main dans sa poche et ses doigts se referment sur la lourde sphère de métal !

Onirym : mais elle est là !

Il sort rapidement l’objet de la poche, active les runes, et une vive lumière envahit les ruines.

Onirym est sauvé !


Barre

Il reprend son souffle, et découvre l’endroit où il a atterri. Une sorte de forêt, tout à fait normale. Pas de danger aux environs, c’est déjà ça !

Inconnu : oh la vache, par les couilles de ma grand-mère c’est dingue ce truc !

Onirym remarque l’inconnu à ses côtés qui reprend son souffle également, suite au transfert.

Onirym : vous êtes là ?

Inconnu : oui et je vous remercie pas d’avoir essayé de m’abandonner derrière vous. On va dire que ça fait un partout … On est quitte !

Onirym : oui enfin disons que je ne savais pas que je pouvais emmener des gens avec moi pendant les transferts. Je débute dans l’utilisation de ce truc !

Inconnu : c’est pas grave. On est sauvé c’est le principal !