Brigandage

Vous devez avoir l’air sûr de vous et menaçants !

La Fouine : vous devez avoir l’air sûr de vous et menaçants !

Un autre bandit lève la main : excusez moi mais c’est vraiment se que vous avez dit ?

La Fouine : oui dans l’idée …

Le bandit reprend : non parce qu'il me semble que vous avez dit au début “menaçant et déterminé” et là vous venez de dire “sûr de vous et menaçants”. C’est pas pareil …

La Fouine : comment ça c’est pas pareil ? C’est la même idée !

Bandit : oui mais avec des mots différents, du coup ça prête à confusion et ça risque d’embrouiller les plus cons d’entre nous. Je ne dis pas ça pour moi mais pour les copains un peu bas du caisson du buisson d'à côté …

La Fouine murmure entre ses dents : putains je vais me les emplafonner cette bande de blaireaux !

Onirym pose la main sur son épaule : calme toi, regarde ils arrivent. Les gars, tout le monde se planque, ils arrivent !

 

La fouine lève le bras et fait un geste sec !

Une pluie de flèches vole vers les malheureux soldats.

Trois tombent au sol, morts. Les autres se rendent compte qu’ils viennent de tomber dans une embuscade ! 

Déjà les bandits foncent sur eux, épée à la main.

Sur le siège de la carriole, un gras monsieur se met à pousser des cris aiguës, comme un cochon qu’on égorge …

Le combat fait rage. Les soldats sont mieux équipés mais largement en sous nombre …

Le gros monsieur saute de la carriole et court dans la forêt.

Onirym le rattrape rapidement, le tire par les cheveux pour le ramener prêt de la carriole et lui met son poignard sous la gorge en criant : lâchez vos armes sinon votre chef est mort !

Le gras monsieur sanglote : faites se qu’il dit !

Les soldats survivants lâchent leur épée. Onirym est soulagé.

Les bandits ligotent tout le monde autour d’un gros arbre. Onirym prend les rênes de la carriole.

La Fouine grimpe à l’arrière et fait des gestes grossiers vers le marchand et les soldats attachés : la compagnie du furet vous remercie pour votre noble contribution à notre juste cause ! Au plaisir de vous recroiser à nouveau sur cette route ou une autre !

 

Onirym et la petite troupe font de nombreux détours pour rejoindre le camp des bandits de grands chemins.

Le chef, Archibald le vif, les attend juché sur un tonneau : alors les gars ça a mordu ?

La Fouine lui fait signe que oui !

A peine la carriole arrêtée que des hommes se précipitent pour décharger les caisses qui se trouvent à l’arrière.

Un bon coup de pioche et les lourds verrous sautent.

Mais à l’intérieur des coffres pas d’or ! Juste des cailloux et un petit parchemin avec griffonné dessus : haha je vous ai bien eu !

Les voleurs poussent des cris de rage !